Bonjour Jérémie ! Peux-tu nous décrire ton parcours dans le SEO ?
Tout a commencé avec le Master 2 professionnel GECI (Gestion Éditoriale et Communication Internet) à l’Institut de la Communication de l’Université Lumière Lyon 2. Malgré un cursus universitaire en Histoire, j’ai pu intégrer ce Master grâce à mon parcours web relativement classique, c’est-à-dire un autodidacte curieux qui aime comprendre ce qu’il voit.
« L’approche très scientifique de ce travail m’attirait aussi beaucoup. »
Parles-nous de ton entreprise et de la fonction que tu y occupes.
Après une année en tant qu’indépendant au sein de l’agence web Séisme Numérique, je suis entré chez Valority où j’ai intégré une équipe dédiée à la communication web. Valority est une entreprise spécialisée dans la vente de biens immobiliers, aussi bien dans l’investissement locatif que dans le logement principal. C’est une entreprise avec des bases solides, qui prend le virage du web. C’est très excitant car il y a énormément de choses à faire. L’immobilier est un secteur très concurrentiel, c’est assez grisant de voir les progrès que nous faisons. Mais il y a encore beaucoup de travail ! Plus spécifiquement, je suis en charge du référencement naturel des différents sites de la boîte, tels que www.valority.com (site spécialisé dans l’investissement immobilier), Valority Habitat (vente de logements principaux), Les Belles Années (location d’appartements étudiants) et Valority Crédit (spécialiste du prêt immobilier). Ce sont des sites qui viennent d’être refondus et sur lesquels nous commençons à peine les optimisations SEO.Quel est ton super-pouvoir ?
Je sais ouvrir les portes automatiques grâce à la Force.Es-tu plutôt White/Grey/Black Hat ?
Je suis très White Hat. Les dégâts qui ont été fait auparavant avec les mises à jour des algorithmes de Google m’ont prouvé qu’il ne fallait pas rigoler avec la police. Cela dit, je pense que quoique l'on fasse en SEO, on passe notre temps à frôler la ligne. Le plus difficile est de ne pas la dépasser, ou se rendre compte qu’on l’a franchi alors qu’on ne le voulait pas vraiment. J’ai par exemple une approche très propre du SEO avec un netlinking réfléchi et de qualité (au possible !), le tout couvert par une stratégie éditoriale afin de produire du contenu et optimiser les sites le mieux possible. Au-delà de l’approche moteur, j’ai d’abord une approche utilisateur afin de mettre l’internaute dans les meilleures dispositions et en lui donnant les réponses qu’il attend. Je pense que Google tend vers ça aujourd’hui, et c’est le moment de s’y mettre.Qu’elle est la question SEO que tu te poses actuellement ?
Je me pose pas mal de questions sur l’avenir du SEO à vrai dire. Quand je vois la politique de Google ces dernières années, je me dis que je dois faire évoluer mon métier (ce que j’essaie de faire). Sauf que je me demande quelles vont être les limites des évolutions de mon métier. Concrètement, est-ce que Google me laissera travailler dans les meilleures conditions (à ce jour j’ai des doutes, il suffit de voir le Not Provided pour s’en convaincre) ? Est-ce que les réseaux sociaux vont prendre le dessus sur le SEO pur ? C’est à la fois très grisant car ça pousse à se remettre en question, mais aussi effrayant car ça oblige à faire des choses qu’on n’aime pas forcément (les réseaux sociaux par exemple – en terme de métier pas d’expérience utilisateur).« Mettre l’internaute dans les meilleures dispositions et en lui donnant les réponses qu’il attend. »