Jean-Michel, as-tu développé une spécialité en SEO ?

Qu’as-tu appris de tes échecs ?
Merci d’avoir posé cette question Lionel. J’ai appris plus de mes échecs que de mes réussites. En l’occurrence nous avons raté une migration sur 01net en 2009 et nous sommes passés de 21M de visites mensuelles en SEO à 15M pour finir par remonter la pente à 24M. Nous n’avions aucune pré-production ! Tout s’est fait dans des conditions d’urgence et ça devait forcement finir mal.Pour le SEO, la gestion de projet est souvent le parent pauvre car le consultant n’en voit pas l’intérêt.Moralité, nous avons pris conscience que l’implication des équipes client, des directions, les moyens techniques à disposition et la gestion de projet sont des ingrédients essentiels pour réussir son SEO. C’est à ce moment là que nous avons accentué l’aspect AMOA (Assistance Maîtrise d’Ouvrage) chez Sartepenso pour accompagner d’avantage nos clients lors des implémentations et surtout améliorer le processus de validation de celles-ci. La gestion de projet demande une connaissance du fonctionnement des entreprises et d’accepter les délais qui peuvent survenir. Pour le SEO, la gestion de projet est souvent le parent pauvre car le consultant n’en voit pas l’intérêt – il passe du temps à faire des choses qui paraissent inutiles. Or, dans une agence, la gestion de projet SEO est primordiale. Elle permet de savoir où nous en sommes, si le projet à du retard, si le temps réservé par le client est épuisé, de pouvoir identifier des aspects à améliorer, de suivre la progression des implémentations, du trafic et surtout, d’intégrer le « workflow » du client. Pour conclure sur mes échecs, ils m’ont surtout appris à prendre du recul, à accepter de ne pas tout maîtriser, à déléguer et à suivre méticuleusement. Du coup on travaille le SEO en équipe chez Sartepenso où chacun a des forces et des faiblesses. Il n’y a pas de chef de projet dédié à un compte, on utilise le meilleur à son poste et on fait participer ceux qui peuvent progresser.