On a rarement vu un terrain aussi mouvant que le SEO. Au gré des caprices des algorithmes, les pratiques SEO d’hier peuvent très vite devenir obsolètes #old. Dans ce contexte, les podcasts SEO jouent un rôle essentiel en offrant un espace dédié au partage des connaissances les plus récentes et les plus pertinentes sur le référencement. 

En mettant en avant les expériences et les succès de toute une diversité d’experts que l’on ne voit pas forcément sur la scène des gros events SEO, les podcasts encouragent l’échange et l’apprentissage continu, des éléments fondamentaux pour progresser en SEO (et/ou gagner plus d’argent sur Internet…). En exclu, après sondage en interne, on vous dévoile la liste de nos 3 podcasts SEO préférés. 

Notre top 3 des meilleurs podcasts SEO du moment

n°3- Biz’Care, le Podcast qui prend soin des entrepreneurs avant leur business

Le concept :

Sous la forme assez classique d’interview one-to-one, Bilkher Diakhate, consultant et formateur SEO prend le temps d’aborder le business mais aussi le mindset des entrepreneurs parce que “la vie, ce n’est pas que le #SEO”.

Le format :

Les épisodes durent entre 40 min à 1h30 

Sur les principales plateformes de podcast et sur Youtube

Pourquoi on l’aime ?

Pour son positionnement original “business mais pas que”. Ici, pas question de ne parler que billets verts, on touche à des sujets plus “vie privée” comme le personnal branding… Les invités sont choisis en fonction de leur expertise sur un sujet donné du SEO mais aussi de leur personnalité car Bilkher a “besoin de rire lors des épisodes”. 

Le premier épisode :

Ce consultant facture +3000€ par heure ! avec Alec Henry 

3,8 k vues  le 14 juin 2023

Le dernier épisode :

(Un numéro All Stars un peu hors-série réunissant 7 personnalités du SEO)

L’épisode plus regardé :

250.000 abonnés sur LinkedIn en 18 mois… Et il s’en fout ! Avec Michel Khoury

4 k vues  25 juillet 2023

n°2- Les wizards le podcast make money

Les Wizards, podcast make money sur Internet

Le concept :

Anthony, Arthur et Franck, trois jeunes indépendants passionnés de web et de business échangent, sur tout ce qui permet de gagner de l’argent sur Internet (affiliation, SEO, mediabuy, IA…). Parfois, ils invitent un expert. Cela fait beaucoup de monde à l’écran mais c’est encore plus convivial ! 

Le format :

Ici, c’est le contenu qui fait la longueur, l’épisode le plus court dure 25 minutes et le plus long 2h07 ! 

Sur toutes les principales plateformes et sur Youtube en écran partagé.

Pourquoi on l’aime ?

On se laisse prendre dans cette conversation entre potes, au ton aussi léger que certains titres comme : Faut-il dépenser dans son business ou être RADIN ? 

Le + :

Devenus une véritable marque, les Wizards organisent chaque année à Lyon, le Wizards event, l’event Make Money 100% concret. 

Le premier épisode :

Débuter le business Web : Faut-il faire du SALE ? 👹 

il y a 1 an 2.2k vues – le 17 novembre 2022

Le dernier épisode :

L’épisode le plus regardé :

👍 Amazon KDP, un business qui peut rapporter (très) gros ft Nicolas ROCHER.  

9,5 k vue – le 20 juillet 2023

n°1- Position 0 : le podcast qui part à la rencontre des SEO français

Le podcast SEO à suivre du moment !

Le concept :

Avec Position 0, deux SEO « new gen », Thomas Meyer et Luca Fancello partent à la rencontre des SEO français, toutes générations confondues. 10 experts du référencement naturel sont invités chaque saison à donner leurs astuces directement actionnables et leurs retours d’expérience concrets. 

Le format ?

Des épisodes d’environ 1h30 qui se terminent par un audit SEO en live, le “passage sur le grill”.

10 épisodes par saison – La saison 2 est en cours… 

Sur toutes les plateformes de podcast et sur Youtube (seulement en audio pour les 7 premiers épisodes). 

Pourquoi on l’aime ?

Parce que c’est à la fois très pro (les épisodes sont tournés dans un studio à partir du 7°) et plein de bonne humeur. 

Le + :

Thomas Meyer, élu jeune personnalité SEO de l’année aux SEMY Awards animera une conférence sur le thème “réussir son podcast” au prochain SEO Camp’Us.

Le premier épisode (également le plus regardé à ce jour) :

La Méthode Complète pour être 1er en E-Commerce SEO – Episode #1 avec Rémi Nestasio 

4 k vues – le 21 avril 2023

Le dernier épisode :

Le (2°) épisode le plus regardé :

Amandine Bart nous décrypte les secrets de sa méthode SEO (300k/mois) 🤫

3k vues – le 6 octobre 2023

L’IA a transformé le paysage de la rédaction web en 2023. Le métier de rédacteur web est-il voué à disparaître pour autant ? Nous avons posé la question à Baptiste Guiraud, “rédacteur web augmenté” qui animait une Masterclass au SEO By Night, aux côtés de Vincent Terrasi, expert en IA.

L’IA a-t-elle déjà changé votre façon de travailler en tant que rédacteur ?

Baptiste Guiraud : En réalité, je me suis jeté dessus tout de suite car j’étais arrivé à une période de ma carrière où, après 6 ans à enfiler les mots comme des perles tous les jours par milliers, j’étais usé… L’IA est arrivée pile au bon moment et plutôt que d’y voir une menace j’y ai vu une opportunité. Je me suis tout de suite emparé des outils et j’ai rapidement obtenu des résultats qui dénotaient de ce que j’avais eu comme retours jusqu’alors. J’ai commencé sur GPT il y a presque deux ans.

Et je pense que j’ai été l’un des premiers – si ce n’est le premier – à me revendiquer “rédacteur augmenté”. 

Que fait un rédacteur augmenté par rapport à un rédacteur web classique ?

Baptiste Guiraud : Tout va dépendre de la spécialité du rédacteur. Un rédacteur augmenté a déjà une capacité de production largement supérieure, même en relisant tout. Je plafonnais à 6000 mots par jour avant. Aujourd’hui j’arrive à publier jusqu’à 50 articles par jour. 

L’aspect stratégique n’a pas changé et la façon qu’ont les moteurs de nous comprendre n’a pas changé. Ce qui change, c’est la force de frappe.

L’IA n’a rien de magique, c’est un accélérateur de mise en forme. Il faut apporter le fond et l’IA le met en forme. 

Le rédacteur prend l’outil en main, mais il reste caution du livrable. En partant de ce principe, on évite les écueils dont tout le monde se plaint : “c’est vide”, “le ton n’est pas bon”, “il a halluciné”… 

Peut-on obtenir un bon article directement à partir d’un seul prompt ?

Baptiste Guiraud : Cela n’a pas forcément de sens de le vouloir : c’est la poursuite du one click wonder : j’appuie, le miracle se produit… Mais nous n’en sommes pas là ! En désacralisant ces outils et en se concentrant sur la partie accélération de mise en forme, on casse le paradigme de  “l’intelligence artificielle”. C’est en ses capacités d’outils que réside l’intelligence, et c’est en l’utilisant simplement comme un outil qu’on obtient les meilleurs résultats. 

L’IA ne laisse pas de place aux sous-entendus : elle va faire ce qu’on lui demande. Tout l’enjeu aujourd’hui réside en l’expression claire et sans équivoque du besoin. Mais cela suppose de bien cerner le besoin… Pour qu’un texte soit véritablement représentatif d’une entreprise il faut un brief juste et costaud en amont. 

Qu’avez-vous mis dans votre nouvelle boîte à outils ?

Baptiste Guiraud : Ma boîte à outils n’a pas trop changé. J’ai toujours mes outils d’analyse de trafic et de recherche de mots clés, j’ai YourTextGuru, central en tant que rédacteur. 

En termes d’IA, j’utilise trois modèles : Mistral, Claude, et GPT au sens large : ChatGPT et l’API. 

Il n’y a pas une IA meilleure que l’autre : je les utilise chacun en fonction de mes besoins. Claude par exemple est l’outil qui va avoir le rendu le plus humain. C’est même assez bluffant ! Quand je travaille en hybride j’ai parfois même du mal à retrouver quels passages j’ai écrit moi, et quels passages il a écrit lui.

Mistral est très rapide et a un grand respect de l’aspect sémantique. 

Je me sers plutôt de ChatGPT pour tout ce qui est récupération de data, structuration d’idées, synthèse, ce genre de choses. Et je mélange !

Peut-on vraiment faire des contenus de qualité avec l’IA ?

Baptiste Guiraud : La qualité, c’est subjectif… L’IA devient difficile à identifier et je me fais fort de mettre 10 contenus sous le nez de quelqu’un et qu’il arrive à détecter l’IA. 

Après je ne suis pas dans la création artistique : je travaille sur de la data. J’écris toujours en ayant une idée précise du résultat que j’attends et je cadre le modèle pour l’obtenir.

L’IA a globalement fait baisser les tarifs des articles… Comment s’y retrouver quand on est rédacteur web et qu’on travaille avec ?

Baptiste Guiraud : J’ai pris le parti de m’affirmer très vite comme rédacteur augmenté et de prouver à mes clients que la qualité et le ranking n’en pâtissaient pas et qu’on pouvait toujours me faire confiance, IA ou pas… Au final, je n’ai pas perdu de clients ni baissé le prix de mes prestations. 

On aura beau me dire : “Tu vas plus vite, donc tu peux facturer moins cher’, je répondrai : non, ce n’est pas comme ça que cela fonctionne ! Ce que paie le client, c’est le résultat de 8 ans d’expérience, pas juste le temps passé sur sa solution.   

On voit la même chose dans l’artisanat : on se plaint parfois de devoir faire intervenir un professionnel chez soi et de payer 150 euros pour 15 minutes d’intervention… 

Sauf que le professionnel a le savoir-faire et les compétences pour accomplir la tâche correctement et de façon sécurisée. Non seulement c’est bien fait mais on a une garantie. Le prix est justifié.

Sur ton site on peut lire : “Le web de demain sera sémantique”… Que voulez-vous dire par là ? 

Baptiste Guiraud : C’est ma vision des choses. La sémantique n’est pas que sur les sites : c’est tout ce qui entoure une marque, tout le champ sémantique qui va autour et qui construit l’univers de la marque, la perception côté client ou la perception qu’on voudrait que les clients en aient. Et en fait, demain, les moteurs de recherche vont changer. Nous allons tous avoir des moteurs de réponse dans la main. Il va falloir être bon d’un point de vue image de marque pour être partout et c’est la sémantique qui va permettre aux marques de se distinguer et s’ancrer dans les outils et les esprits.

Les choses vont tellement vite… Ce n’est pas proportionnel ce qui nous arrive c’est exponentiel. 

Bonus track : 

Retrouvez l’Interview on-stage de Baptiste Guiraud. 

L’avis ⭐⭐⭐⭐⭐ des étoiles du SEO 

Merci Baptiste !

Dans la continuité de ses améliorations en faveur de l’utilisateur, Google a introduit en mars 2024 l’INP, Interaction to Next Paint, dans les Core Web Vitals pour remplacer le FID, First Input Delay. Ce nouveau critère de mesure de l’expérience utilisateur par Google met l’accent sur le pilier technique du SEO. La vitesse de chargement comme facteur de classement.

Les Core Web Vitals, ou signaux web essentiels, sont un ensemble de métriques introduites par Google Chrome en 2020 pour mesurer la qualité de l’expérience utilisateur sur les sites web. 

Jusqu’à récemment, Google évaluait la vitesse de chargement, la stabilité visuelle de la page et la réactivité du site à l’aide de trois critères :  

Google Search prend en compte les Core Web Vitals comme facteurs de classement pour le référencement sur mobile depuis 2021. Les sites web offrant une expérience utilisateur de haute qualité ont donc un avantage concurrentiel dans le classement Google. 

“Nous recommandons vivement aux propriétaires de sites de veiller aux performances de leurs signaux Web essentiels pour se démarquer dans la recherche Google et pour assurer une expérience utilisateur de qualité. Cette recommandation, combinée à d’autres aspects de l’expérience sur la page, est en adéquation avec ce que nos principaux systèmes de classement cherchent à récompenser. “ pouvait-on lire sur le blog des développeurs Google en mai 2023.

En mars 2024, le critère FID First Input Delay des Core Web Vitals, mesurant la réactivité, a été remplacé par l’INP, Interaction to Next Paint, après deux ans de tests…

Que change le critère INP par rapport au FID ?

Le FID, First Input Delay, mesurait le délai entre la première interaction utilisateur (un clic ou une pression sur une touche) et le déclenchement de la réponse du navigateur. Il ne prenait pas en compte la suite des événements liés à l’interaction. 

L’INP, Interaction to Next Paint, mesure la latence des interactions utilisateurs

Cet indice calcule précisément le délai entre le moment où un utilisateur interagit avec une interface et le moment où l’interface affiche le résultat attendu. 

Autrement dit : l’INP calcule le temps pendant lequel l’affichage suivant est en attente : ce temps pendant lequel l’utilisateur croit qu’il ne se passe rien ou que “ça rame”. 

Ce temps comprend 3 phases : 

  1. Le délai d’entrée, de l’action utilisateur au démarrage des évènements. 
  2. Le temps de traitement de l’action et d’exécution. 
  3. Le délai de présentation, le temps nécessaire au navigateur pour afficher l’objet de l’interaction : l’image suivante. 

L’INP prend en compte tous les évènements entre l’interaction et l’affichage de la page suivante, fournissant ainsi une mesure plus complète de la réactivité de l’interface utilisateur.

Plus l’interface utilisateur est réactive et fluide, contribuant à une meilleure expérience utilisateur, plus le score INP est faible.

Que change l’INP pour les éditeurs de sites ?

Pour obtenir un bon score, les éditeurs de sites web devront optimiser non seulement le délai de réponse initial, mais également la réactivité globale de l’interface utilisateur, en s’assurant de la fluidité de chaque interaction.

Améliorer son classement passe donc désormais par de nouveaux efforts de développement. Le but du jeu : réduire l’INP à son minimum pour favoriser le confort et la navigation de l’internaute… et être bien considéré par Google.  Pour aider les utilisateurs à comprendre et optimiser ce nouvel indice, Chrome propose un tutoriel pour diagnostiquer les problèmes d’INP.

Qu’est qu’une bonne Interaction to Next Paint ?

Pour une expérience utilisateur de qualité, les sites Web doivent un délai de latence des interactions inférieur ou égal à 200 millisecondes

Elle est considérée comme à améliorer si elle est comprise entre 500 et 200 millisecondes. Et bien sûr à revoir si elle est inférieure à 500 millisecondes. 

Comment améliorer la vitesse de chargement des pages d’un site ?

Augmenter la vitesse de chargement des pages d’un site web passe par plusieurs mesures techniques, notamment : 

Au-delà de l’INP lui-même, une bonne expérience utilisateur, c’est un taux de rebond plus faible et une durée de visite du site et de navigation au sein des pages plus longue… Autant de signaux positifs à envoyer à Google pour être dans ses petits papiers et améliorer indirectement son SEO.  

Imaginez un monde où vos employés seraient vos plus grands fans, où leur enthousiasme pour leur lieu de travail déborderait sur les réseaux sociaux, transformant chaque like, chaque partage, en une opportunité en or pour votre marque. Bienvenue dans l’univers de l’Employee Advocacy, un terrain où le marketing et la convivialité se rencontrent autour du baby-foot et de la machine à café ! La pratique était tombée en désuétude depuis le COVID mais connait un nouveau regain dans les secteurs où le marché du travail est tendu comme le SEO. Explications.

Qu’est-ce que l’Employee Advocacy ?

L’Employee Advocacy (plaidoyer des employés), c’est un peu comme donner un mégaphone à vos employés sur les réseaux sociaux, mais de manière volontaire et enthousiaste. Ils partagent leur amour pour votre entreprise, vos produits, ou vos services sur leurs propres réseaux, devenant ainsi des ambassadeurs de la marque au quotidien. Mais attention, ici, pas de contraintes ! On partage parce qu’on adore ce qu’on fait et qu’on croit en sa boîte. L’employee advocacy repose sur la participation volontaire des employés. Ils ne sont pas obligés de promouvoir l’entreprise, mais ils le font parce qu’ils croient en la marque et en son message.

Les employés peuvent s’exprimer sur une multitude de sujets, allant de la mise en avant des produits et services (à travers des publications préparées ou non), aux témoignages clients et actualités de l’entreprise, en passant par le partage d’offres d’emploi, les actualités du secteur, et même des anecdotes personnelles (#aftwerwork inside), enrichissant ainsi la conversation autour de la marque de manière authentique.L’engagement est sincère,, comme peut l’être l’UGC (User Generated Content) pour les consommateurs. C’est d’ailleurs ce qui les rend tant crédibles.

Qu’apporte une politique d’Employee Advocacy à une entreprise ?

Une politique d’Employee Advocacy transforme les salariés en ambassadeurs de marque dynamiques, contribuant à une image positive, une meilleure visibilité, et une culture d’entreprise renforcée. C’est une stratégie où tout le monde est gagnant : l’entreprise, ses employés, et finalement, ses clients.

Amplifier la visibilité de la marque sur les réseaux sociaux

Le reach (c’est à dire le nombre de personnes qui seront atteintes par les publications) d’une page entreprise est par nature bien en-deçà de celui d’un profil perso. C’est un peu comme si une page entreprise avait pour objectif d’informer et un profil perso d’interagir. L’employee advocacy permet donc de contourner cette contrainte. Chaque employé a son propre réseau, souvent composé de centaines, voire de milliers de contacts qui peuvent devenir des spectateurs attentifs de votre marque. Lorsqu’un message est partagé par quelqu’un de confiance, il gagne en crédibilité et en impact. C’est le marketing de bouche-à-oreille, mais à l’ère digitale.

Renforcer la marque employeur

Dans un marché du travail où les talents sont courtisés, montrer que vos employés sont engagés, fiers et heureux de promouvoir leur lieu de travail est un atout majeur. Cela attire non seulement de nouveaux profils de qualité mais contribue également à la fidélisation des employés existants, qui se sentent valorisés et partie prenante de la réussite de l’entreprise.

Favoriser l’engagement des employés

En leur donnant la parole, vous leur montrez que leur avis compte et que leur contribution dépasse leur cahier des charges. Cela crée un sentiment d’appartenance et une culture d’entreprise forte, où chacun se sent impliqué dans le succès collectif.

En devenant acteurs de la communication de leur entreprise, les employés développent un sentiment d’appartenance et de fierté. Cela renforce leur engagement et leur motivation au travail.

Humaniser l’entreprise

Les consommateurs d’aujourd’hui recherchent la transparence et l’authenticité. Ils veulent savoir qui sont les personnes derrière les produits ou services qu’ils utilisent. En permettant à vos employés de partager leur quotidien, leurs réussites et même leurs défis, vous humanisez votre marque et créez une connexion émotionnelle avec votre audience.

Pourquoi devenir ambassadeur de son entreprise ?

De leur côté, les employés doivent évidemment y trouver leur compte. La politique d’Employee advocacy ne doit pas être ressentie comme une contrainte mais comme une opportunité. Selon leur sensibilité, les employés peuvent y trouver différents avantages : 

Pour renforcer sa présence en ligne et de leur réseau professionnel

En partageant du contenu de qualité lié à leur entreprise, les employés enrichissent leur profil professionnel et élargissent leur réseau. Ils gagnent en autorité dans leur domaine, ce qui peut ouvrir des portes à de nouvelles opportunités de carrière… sur le long terme évidemment !

Pour gagner en reconnaissance

Les entreprises qui mettent en place des programmes d’employee advocacy reconnaissent et récompensent l’engagement de leurs employés. Cela peut se traduire par des avantages concrets (formations, accès à des événements exclusifs, etc.) et contribue à une sensation de valorisation personnelle.

Pour développer ses compétences

 La participation à un programme d’employee advocacy peut amener les employés à développer de nouvelles compétences, notamment en matière de communication digitale, de marketing personnel et de networking.

Encore faut-il que la politique d’employee advocacy réponde à une réelle logique d’entreprise, avec un cadre défini afin qu’employeur et salariés s’y retrouvent. 

7 étapes pour mettre en place votre politique d’employee advocacy

1- Identification des ambassadeurs

L’identification des ambassadeurs au sein de votre entreprise est une étape clé pour réussir votre stratégie d’Employee Advocacy. Il s’agit de repérer les employés motivés, ceux qui montrent un intérêt volontaire à promouvoir la marque et ses valeurs. Ces ambassadeurs potentiels sont souvent déjà actifs et engagés sur les réseaux sociaux, prêts à utiliser leur présence en ligne pour mettre en lumière les réussites et les valeurs de l’entreprise.

2- Sensibilisation et adhésion aux valeurs de l’entreprise

Avant tout, il est important de s’assurer que les employés comprennent l’importance de leur participation volontaire et qu’ils adhèrent pleinement aux valeurs et à la mission de l’entreprise. Cela crée une base solide pour une advocacy authentique et motivée.

3- Formation aux bonnes pratiques

Offrez des formations spécifiques pour guider les employés sur les meilleures pratiques de partage sur les réseaux sociaux. Cela inclut la manière de communiquer de façon efficace, respectueuse et conforme à l’image de marque. Mais aussi des directives sur l’utilisation de hashtags, la rédaction de légendes appropriées, etc.

4- Mise à disposition de contenus de qualité

Assurez-vous que les employés aient accès à un flux régulier de contenu de qualité, intéressant et pertinent qu’ils seront enthousiastes à l’idée de partager. Proposez des suggestions de message que les employés peuvent adapter, pour que le message reste authentique tout en étant en accord avec votre marque. 

Idées de formats à exploiter : 

5- Mise en place de mesures et de suivi des performances

Définissez des indicateurs clés de performance (KPI) pour suivre l’efficacité de votre stratégie d’Employee Advocacy. Cela vous permettra d’ajuster vos tactiques au fil du temps et de reconnaître les contributions significatives des employés.

Exemples de KPIs pour une stratégie d’Employee Advocacy

Selon une étude réalisée par Sociabble, les opportunités commerciales ou les candidatures obtenues via l’Employee Advocacy bénéficient d’un taux de conversion qui est sept fois plus élevé que celui des leads générés par d’autres moyens. 

Des plateformes comme Sociabble, Limber ou LumApps peuvent vous aider à centraliser les informations autour de votre programme ambassadeur et à en recueillir les résultats. 

6- Respect de la vie privée et promotion de l’authenticité

Il est essentiel de respecter la vie privée des employés en leur laissant la liberté de choisir le contenu qu’ils souhaitent partager sur leurs comptes personnels. Encouragez l’authenticité en permettant aux employés de partager leurs expériences personnelles et professionnelles de manière transparente et sincère.

7- Valorisation des ambassadeurs

Valoriser les ambassadeurs de votre marque est essentiel pour maintenir leur motivation et renforcer leur engagement envers votre entreprise. Mais si il n’est pas question de rémunération, ils peuvent avoir accès à des petits plus intéressants.  

Vous pouvez par exemple

Mettre en place une politique d’Employee Advocacy, c’est offrir à votre entreprise l’opportunité de briller à travers les voix de ceux qui la connaissent le mieux : vos employés. C’est une stratégie gagnant-gagnant qui non seulement élargit votre audience de manière authentique, mais renforce aussi la cohésion interne et l’engagement de vos collaborateurs. Avec l’employee advocacy, les pauses instagram de vos salariés peuvent être bénéfiques à votre entreprise, qui l’eut cru ? 

Trouver des mots clés est simple, en théorie. En pratique, quand on est e-commerçant notamment, on ne sait pas toujours comment s’y prendre ni par où commencer. Repérer les mots clés qui rapportent du trafic en un instant : mode d’emploi. 

Pourquoi chercher de nouveaux mots clés ?

Chercher de nouveaux mots clés peut vous donner l’inspiration pour orienter votre stratégie d’inbound marketing ou nourrir efficacement votre blog de marque en vous positionnant sur de nouvelles intentions de recherche. Des articles stratégiques vous apporteront mots clés, trafic, notoriété et conversion. 

Gardez à l’esprit qu’à chaque mot clé une page et une intention de recherche à développer. C’est ainsi que vous enrichirez l’univers sémantique de votre site, et lui ferez gagner en autorité. 

Diversifier les types de mots clés

Les mots clés génériques les plus évidents, “chaussettes” par exemple, attirent un volume de recherche élevé, mais sont très compétitifs tout en étant liés à un trafic peu qualifié (c’est-à-dire pas forcément susceptible d’être intéressé par votre produit). Mieux vaut miser sur des mots clés plus précis et détaillés pour se démarquer de la concurrence.

Mots clés de longue traîne

Les mots clés de longue traîne sont des expressions de recherches spécifiques et détaillées, composées de 3 mots ou plus. 

Ils sont moins souvent utilisés dans Google, mais sont tapés par des visiteurs plus qualifiés et font l’objet de moins de concurrence. 

Multipliez vos positions sur de nombreux mots-clés de ce type peut vous faire gagner un trafic qualifié.

Mots clés saisonniers

Ces mots-clés qui ne sont tapés sur Google qu’à une certaine période de l’année : Saint Valentin, Noël, l’été… Ils prennent souvent la forme de mots clés longue traîne.

Miser sur de nouvelles intentions de recherche

L’intention de recherche est le but ou l’objectif sous-jacent d’une requête de recherche effectuée par un utilisateur sur un moteur de recherche. On distingue différents types d’intentions de recherche.

Répondre à différents types d’intention de recherche permet de toucher une audience plus large.

Trouver de nouveaux mots clés : mode d’emploi

Pour identifier rapidement des mots clés, deux méthodes.

Identifier des mots clés avec Google

Observez les mots clés longue traine que vous propose Google Search à partir d’un premier mots clés. Ces expressions de recherche correspondent à des requêtes fréquentes, dont certaines seront pertinentes.

Vous pouvez aussi vous inspirer des “recherches associées” proposées dans les résultats de recherche et des “autres questions”.

Par exemple, lorsqu’on tape “chaussette équitation”, les résultats proposent 4 recherches associées exploitables, utiliser le nom d’une marque concurrente en SEO n’étant pas autorisé.

Utiliser un outil de recherche de mots-clés

Yooda Insight dans sa version gratuite permet d’identifier en quelques minutes des mots clés efficaces. 

Regarder les mots clés d’un concurrent

Créez votre compte sur Yooda Insight et entrez l’adresse d’un site concurrent

Descendez à la “liste des expressions positionnées” et regardez à gauche les expressions de recherche et pour chaque ligne : 

Trouver des mots clés accessibles

Le jeu consiste dans un premier temps à trouver les expressions de recherche “accessibles”. Concrètement, il s’agit d’identifier les mots clés : 

Sélectionnez les mots clés pertinents

Les “bons mots clés” sont ceux : 

La preuve par l’exemple avec un site de chaussettes d’équitation

Imaginons une marque de chaussettes d’équitation et rattachons les mots clés sélectionnés à une intention de recherche.

On exclura d’emblée les mots clés des marques concurrentes.

On peut aussi ignorer les mots clés pouvant dénoter une intention d’achat rapide, n’ayant rien à voir avec votre produit comme “carte anniversaire cheval”, “carte postale cheval”.

En revanche, certains mots clés à vocation informationnelle peuvent donner lieu à un article intéressant pour notre cible…

Regrouper les mots clés par thème

Ici par exemple, “cheval disney”, “cheval de rebelle” (Rebelle étant un personnage de dessin animé), “nom de cheval dans Raiponce”, “chevaux Disney” relèvent du même thème. Ces mots clés correspondent à des requêtes informationnelles, mais peuvent donner lieu à un article intéressant pour une partie de l’audience visée : les jeunes cavalières.

On pourrait donc imaginer un article sur le thème  “Le cheval dans le dessin-animé” regroupant.

Trouver les idées associées

Autour de ce premier article, on peut ensuite créer des articles connexes : “le cheval au cinéma”, “le cheval dans la peinture”, “le cheval dans la sculpture”, avec une page mère “Le cheval dans l’art”, par exemple. 

Ces autres articles viendront enrichir l’univers sémantique du site et pourront intéresser une autre partie de l’audience visée, un peu plus âgée cette fois.

De la même façon, “crinière cheval”, “coiffure cheval”, “coiffure pour chevaux concours” peuvent être regroupés.

On pourra à partir de là concevoir une grappe autour du thème de la crinière et de la robe du cheval. 

Que faire de ces mots clés ?

Une fois les mots clés et sujets de contenus trouvés, il va falloir les organiser.

Créer des grappes

Trouver des idées de mots clés et sujets pour compléter les grappes

Les sujets nécessaires pour compléter les grappes émergeront naturellement par association d’idées. En cas de panne d’inspiration, les “autres questions” et “recherches associées” de Google pourront ici aussi vous donner des idées pour compléter. ChatGPT ou une autre IA générative pourront vous aider à compléter votre grappe.

Sylvain Peyronnet est l’un des experts SEO les plus reconnus en France, créateur d’algorithmes et notamment co-créateur de Babbar et Yourtext.Guru. Doté d’une solide culture Tech et d’une insatiable curiosité pour le domaine, il connaît comme personne l’écosystème Google mais aussi ce qui ce qui se joue en coulisses dans la Silicon Valley… Nous avons profité de sa présence au SEO By Night pour lui demander son avis sur l’avenir de Google. 

Qu’est ce qui pourrait, selon vous, remettre en cause l’hégémonie Google?

Sylvain Peyronnet : Je crois plus en une sorte d’agonie douloureuse due à une lente évolution des usages, qu’à l’émergence soudaine d’un challenger. On pourrait imaginer que le nombre d’utilisateurs diminue jusqu’à passer sous un seuil critique… ce qui finit par tuer l’entreprise.

Ce qui me semble évident, c’est qu’il n’est pas possible de casser l’hégémonie de Google en proposant le même service. Aujourd’hui pour la plupart des gens, LE moteur de recherche, c’est Google. Et ce même si les résultats se sont dégradés ces deux dernières années et que Bing est meilleur sur certaines requêtes. Ce n’est même pas une question de qualité : c’est une question d’image de marque. Le moteur de recherche Google est brandé, identifié, intégré… Il faudrait vraiment un usage différent pour que les gens commencent à changer. 

En revanche, Google peut être confronté à des problèmes légaux. La data vient de la publicité, et s’ils n’ont plus droit de la donner au moteur de recherche, celui-ci se dégradera en termes de qualité de résultats parce qu’il pourra plus utiliser la donnée comportementale originellement fournie par la partie publicitaire.

Les IA génératives comme ChatGPT ne risquent-elles pas de lui voler la place du moteur de recherche dans les habitudes des utilisateurs ?

Sylvain Peyronnet : D’un point de vue théorique je distingue la recherche d’information face à une base de données de la recherche d’information “prémâchée” assistée. Le moteur de recherche permet d’accéder à l’information pour que l’on puisse se l’expliquer. L’agent conversationnel explique l’information. Et je pense que les deux usages vont coexister. 

Cela va générer de sacrées baisses de revenus pour Google, qui va perdre 30 ou 40 % de son trafic, mais cela l’amènera à se concentrer différemment sur son cœur de métier. 

Je crois beaucoup en un futur agent conversationnel totalement personnalisé, qui tournerait probablement sur mobile, et qui utiliserait des sources de données comme Google.  

Les mesures mises en place par le DMA ne pourraient-elles permettre à d’autres acteurs de faire leur place?

Sylvain Peyronnet : Le DMA est conçu pour, d’une certaine manière, mais en fait je ne pense pas. Ces contraintes sont des barrières à l’innovation qui font que les petites structures doivent dépenser une partie de leurs ressources pour être en phase ou se mettre en conformité avec toutes ces nouvelles régulations. 

Or quand on est une start up, on a un peu d’argent. Si on ne peut pas le mettre au service de l’innovation, on ne fait jamais émerger le produit. L’histoire a montré que la plupart des régulations finissent  par profiter davantage aux grands acteurs déjà installés qu’à ceux qui arrivent sur le marché. En théorie, c’est fait pour que tout le monde puisse lutter à armes égales, mais je n’y crois pas trop. 

C’est un peu comme l’IA Act pour l’IA. Les grands acteurs comme Open AI ont déjà fabriqué leurs modèles en s’affranchissant totalement de toutes les règles possibles, sur la propriété intellectuelle etc. Ces modèles sont comme des boîtes noires dont ils peuvent se servir ni vu ni connu en France, là même où l’on ne peut plus en fabriquer avec la même liberté. 

On ne pourra jamais atteindre le même niveau de qualité que ChatGPT sur certains types de modèles parce qu’on n’aura pas le droit d’utiliser la donnée, sauf contrats pour  l’avoir. Et personne ne pourra payer, à part les très gros… qui l’ont déjà fait. Le dispositif constitue, selon moi, plus une barrière qu’une protection.

Doit-on voir l’IA plutôt comme une menace ou comme une opportunité pour Google?

Sylvain Peyronnet : Pour Google, c’est quand même une menace. Cela introduit de la nouveauté et cela peut toujours rebattre les cartes. 

OpenAI a pris Google de vitesse. La plupart des bons chercheurs en IA sont partis chez OpenAI, qui compte près de 400 chercheurs… une volumétrie comme il n’y en a jamais eu chez Google ! OpenAI a attiré tous les talents et il n’y a plus de chercheurs en IA disponibles autour de Palo Alto. Un jeune qui fait de l’IA préfèrera une petite structure dynamique, qui a une chance sur deux d’être rachetée par OpenAI que chez Google.

Sundar Pichai, Président-Directeur général de Google, a annoncé la création d’un laboratoire d’Intelligence artificielle Google à Paris, l’enjeu étant d’en ouvrir un avant OpenAI pour capter les talents, car la France a de très bons chercheurs en IA. 

Le pionnier en France reste cependant Facebook avec son laboratoire d’intelligence FAIR, lancé dès 2015 à Paris, parce que Yann Le Cun, Directeur scientifique de Facebook, connaissait la valeur des chercheurs en IA en France… Google fait finalement ce que Facebook a fait il y a déjà quelques années.

Qu’est ce qui pourrait expliquer le retard de lancement de SGE en Europe?

Sylvain Peyronnet :  Je pense qu’il y a trois raisons à cela. Déjà, les résultats donnés par SGE ne sont pas bons, la plupart du temps. Chat GPT par exemple est souvent meilleur : un peu compliqué de lancer SGE dans ces conditions. 

La monétisation pose aussi problème. Si on regarde Bing Chat par exemple,  on voit à la manière dont sont placés leurs liens publicitaires, qu’il s’agit de principes de monétisation moins rentables et qui surtout vont faire grincer des dents les clients. La façon dont c’est fait met en regard deux concurrents l’un face à l’autre sur un même résultat. 

Le plus gros problème enfin : qui est responsable des propos qui sont affichés selon les cas d’usage ? La règle actuelle pour les moteurs de recherche est qu’ils présentent les résultats mais ne se les approprie pas et n’en sont pas responsables. Si Google, en faisant une curation, encapsule un propos illégal dans une proposition de valeur qui fait lui-même, il endosse la responsabilité des propos et devient donc responsable légalement. Il y aura toujours des cas borderline. Et tant qu’il n’y aura pas un vrai éclaircissement pour savoir qui est responsable de quoi, cela constituera un risque…

Nous parlions d’agonie lente tout à l’heure… En concurrence avec Youtube et Tik Tok, Google n’est-il pas voué à devenir le moteur de recherche des “vieux” comme Facebook est devenu désuet parmi les réseaux sociaux ?

Sylvain Peyronnet : Si, tout à fait. Les plus jeunes utilisent très peu Google et parfois juste pour l’école. Le phénomène de “vieillissement” a été très rapide pour Facebook : en 15 ans à peu près. Google a déjà presque 30 ans… Reste à savoir si ce sera juste l’effet du temps ou si quelque chose d’autre va se passer. 

D’ailleurs le relais de croissance de Meta n’est pas du tout Facebook : c’est Instagram et WhatsApp. Je pense que YouTube a une plus grande probabilité de survie sur le long terme, à moins que les usages ne changent au point que les gens ne s’intéressent plus du tout aux vidéos longues. 

TikTok est en train de prendre le marché, mais c’est un usage vraiment très différent. Je ne sais pas si quelqu’un, en grandissant, peut conserver un usage de TikTok pour faire vraiment de la recherche d’information. Tout dépend de la façon dont les contenus évolueront…

Bonus track : l’Interview on-stage de Sylvain Peyronnet. 
L’avis ⭐⭐⭐⭐⭐ des étoiles du SEO, par ZOOM by YOODA X SEO by Night

Interview réalisée lors du SEO by Night 2024

Merci Sylvain !

Après un déferlement de textes très peu qualitatifs générés par IA en 2023, Google sévit à coups de mises à jour et émet de nouvelles recommandations. 

À la faveur des critères E-E-A-T de Google, la question de la qualité des contenus est revenue au cœur du SEO. Mais prendre le temps de faire les choses bien donne-t-il encore de bons résultats ?

Du slow content au slow SEO : comment construire sa visibilité en ligne sans s’affoler et tout en consolidant son image de marque.

De la Slow Food au Slow content SEO

Pionnière du vaste mouvement “slow”, la tendance Slow Food voit le jour à Rome en mars 1986. L’ouverture d’un fast-food dans le centre-ville déclenche une vague de protestations dans toute l’Italie. Le fast-food apparaît alors à la fois comme un symbole de l’homogénéisation des cultures, et son installation au cœur de la ville comme une provocation. Un mouvement se forme : Slow Food, sous l’impulsion d’un certain Carlo Petrini… et essaime en Europe.

En 1989, Slow Food est devenu un mouvement international , avec son Manifeste, “Mouvement international pour la sauvegarde et le droit au plaisir.” 

“ Notre siècle est né et a grandi sous le signe de la civilisation industrielle, qui a d’abord inventé la machine pour en faire ensuite son modèle de vie. 

La vitesse est devenue notre prison et nous sommes tous atteints du même virus : la « Fast Life« , qui bouleverse nos habitudes, nous poursuit jusque dans nos foyers, nous conduisant à nous nourrir de « Fast-Food. »

L’idée de ce mouvement : inviter à ralentir, à revenir à l’essentiel ; cesser la course au “toujours plus, toujours plus vite” et surtout au “n’importe comment”. Slow Food propose de reconsidérer les choses à leur juste valeur, celle du savoir-faire et du temps de travail (et de vie) humain notamment. 

Lentement mais sûrement, la tendance “slow” s’enracine dans d’autres domaines (slow décoration, slow cosmétiques…), interrogeant autant notre façon de consommer que notre rapport au temps. 

L’idée du slow content

La tendance slow s’est naturellement insinuée dans le contenu vers la fin des années 2010 à une époque où l’utilité de la qualité – et surtout son prix – commençaient à être remise en question, dans le web comme dans le print. Tout comme la slow food avait vu le jour en réaction au fast food, le slow content est né en opposition au snack content, contenu court et facile à consommer… Et plutôt destiné à une consommation compulsive comme peuvent l’être les contenus sur les réseaux sociaux par exemple. 

Les enjeux derrière le slow content : 

La grande idée : se contenter de mieux. Prendre le temps de construire la confiance, avec les utilisateurs, mais pas seulement…

Slow SEO : ralentir pour mieux ranker

Le slow content nous amène naturellement au slow SEO, que prône Google entre les lignes avec l’EEAT. Depuis l’arrivée de l’IA en effet, Google a dû faire face à 

une déferlante de contenus de piètre qualité, susceptibles d’appauvrir ses résultats de recherche. Google a donc procédé aux mises à jour nécessaires pour les sanctionner. 

Au regard de l’EEAT, publier moins mais mieux reste une option aussi solide que réaliste – quant aux moyens à mettre en œuvre -, pour construire durablement sa visibilité

Éviter les contenus inutiles

Se limiter à des contenus utiles permet de ne pas surcharger le cœur du site. Cela consiste simplement à dédier une page à chaque sujet et à éviter les redondances et pages inutiles pour que vos visiteurs s’y retrouvent. Au-delà du risque de cannibalisation, une offre mal présentée risque de perdre l’internaute, qui adoptera plus volontiers ce qui lui paraît simple et clair : question de confiance.

Chaque page doit être pertinente, c’est-à-dire utile au visiteur qualifié.

Miser sur un blog de marque

Consacrer une rubrique à l’enrichissement du site sur le principe d’un blog de marque, régulièrement alimenté, permet de nourrir le site sans le surcharger. Si le blog ne correspond pas à votre image de marque, vous pouvez aussi la nommer “ressources” ou “actualités” par exemple.

En termes de rythme :

Le principe du repurposing content s’inscrit aussi dans cette idée. Valoriser l’expertise de la marque en s’appuyant sur des contenus existants permet de produire des contenus absolument uniques, à forte valeur ajoutée.

Slow content SEO : pourquoi s’y intéresser ?

Le slow content SEO est un peu comme une course très longue distance. La performance se construit doucement mais sûrement.

Penser Slow SEO permet de construire solidement une visibilité en ligne et votre image de marque. À la clé : beaucoup plus de mots clés… qui rapportent, qu’avec un contenu non soigné… 

Construire la confiance avec Google

Dans les Search quality evaluator guidelines, Google donne les critères d’un très bon contenu.

Qu’est-ce qu’une page de qualité supérieure pour Google Search ?

Dans les justifications de la qualité supérieure d’une page : 

Pour être considéré comme hautement qualitatif par Google, un contenu (une page) doit donc être de haute qualité, s’inscrire dans un écosystème (le site) de qualité. Mais aussi répondre à l’objectif : le pourquoi.

L’importance du “pourquoi”, la raison d’être de la page

“Le Pourquoi ? est peut-être la question la plus importante à se poser concernant votre contenu. Pourquoi a-t-il été créé ?

La réponse doit être que vous créez principalement du contenu pour aider les internautes, et que ce contenu est utile aux visiteurs qui viennent directement sur votre site. Ainsi, vous vous alignez de façon générale avec l’E-E-A-T et avec ce que nos principaux systèmes de classement cherchent à récompenser.

Si votre « pourquoi » est principalement d’attirer les visites des moteurs de recherche, cela ne correspond pas à ce que nos systèmes cherchent à récompenser. 

Si vous utilisez l’automatisation, y compris la génération par IA, pour produire des contenus dans le but principal de manipuler les classements de recherche, cela constitue un non-respect de nos règles concernant le spam.”

Tout est dit. Au-delà des arguments Google, un contenu pensé, argumenté et rédigé par un humain et pour des humains a plus de chance de correspondre aux exigences de Google. L’humain apporte notamment un ingrédient clé : l’expérience (le dernier E en date de E-E-A-T)… Que n’aura (sans doute) jamais ChatGPT. L’humain peut s’enrichir de l’outil, mais ne saurait s’en contenter. 

Concrètement, est-ce que cela fonctionne ?

Prenons deux exemples. Le premier exemple est un sujet accessible d’un point de vue technique : une grande enseigne ayant plusieurs magasins en France et disposant déjà d’un site bien fourni et d’un blog régulièrement alimenté

Exemple 1 : la page (de blog)  est publiée le 15 décembre.

Au 19 décembre : 4 de trafic et 6 mots clés

Un mois plus tard, le 18 janvier, la page a 226 de trafic et 297 mots clés. 

Moins d’un mois plus tard, le 16 février, la page affiche 501 de trafic, 447 mots clés. Trafic et mots clés ont doublé.

Elle se classe en 10e position sur son mot clé principal (et son sujet).

Exemple n°2 : le site d’un prestataire de service dans un domaine très technique, disposant d’un site concis mais efficace et d’un blog. 

Un article de blog est publié le 5 mai 2023. 

En septembre 2023, il arrive en 4e position sur son mot clé (le cœur de son sujet toujours) et s’y maintient. La page occupe toujours cette position au 16 février 2024.

Le fait est que cela fonctionne : une page de qualité (selon les critères Google), dans un écosystème adapté, peut en moins de 2 mois prendre des mots clés, apporter du trafic, se classer en première page de résultat et continuer à progresser. 

Construire la confiance avec les internautes

Sur Internet comme dans le monde physique : “la première impression est toujours la meilleure”… Et parfois la seule que l’on a l’occasion de donner. Ainsi il conviendra d’adapter ce que vous donner à lire à l’impression que vous voulez laisser. 

Un contenu à l’image de votre positionnement

Le contenu reflète votre image de marque. Il doit véhiculer l’esprit de votre marque, votre expertise, et être adapté à votre positionnement sur votre marché. 

La qualité de vos contenus peut venir asseoir un positionnement premium. Il devient comme une vitrine de la qualité du produit ou de la prestation, et commence déjà, plus ou moins consciemment, à en justifier le prix. 

Un signal de qualité de l’offre

La qualité de vos pages est parfois la première façon de vous démarquer par rapport à la concurrence. Pour deux produits à prix comparables, l’internaute se dirigera sans doute – hormis les avis clients – vers le site produisant le meilleur effet : vers celui inspirant confiance, professionnalisme (et inconsciemment “transaction sécurisée” dans le cas d’un site marchand). 

Une preuve de respect du lecteur – prospect – client

Un contenu de qualité constitue enfin une preuve de considération pour vos prospects et clients. Une première façon de leur inspirer confiance et de construire une relation durable.

Un moyen de fidéliser et convertir

Enfin, un contenu intéressant contribue à retenir les internautes sur votre site. Et augmente par la même vos chances de les fidéliser, ne serait-ce que comme lecteur dans un premier temps, et de convertir les visites finalement.  

Réduire (un peu) son impact environnemental

Nos contenus prennent de la place sur les serveurs qui consomment eux-mêmes de l’énergie. Passer au slow content et au slow SEO est aussi un engagement : créer avec raison pour réduire à sa petite échelle son impact environnemental. 

Ce qu’implique l’idée de slow content SEO

Ralentir le rythme nécessite aussi de s’organiser.

Passer le temps nécessaire sur chaque contenu

Première condition d’un contenu vraiment qualitatif : le temps. Sa conception et sa rédaction supposent que quelqu’un réfléchisse, se pose des questions, se documente, vérifie ses informations et soigne son propos. 

La rédaction classique comprend un certain nombre d’étapes : 

Ainsi selon la complexité du sujet, consacrer un ou deux jours à un contenu n’a rien d’indécent. Il s’agit juste du temps “normal” pour faire les choses bien. Rédiger un prompt sera forcément plus rapide mais n’oubliez pas que l’IA en tant que LLM s’appuie sur du contenu déjà publiés. . 

Prendre le temps de la réflexion

Publier moins mais mieux implique de réfléchir à une stratégie éditoriale prenant en compte la richesse des articles dans le maillage interne. Et cela ne dispense aucunement de prendre le temps d’analyser la concurrence, les mots clés, les intentions de recherche susceptibles de rapporter du trafic sur les pages qui convertissent. 

Un outil comme Yooda Insight ou Yooda One permet d’analyser les mots clés des concurrents, mais aussi les mots clés négligés, constituant de belles opportunités. 

Prévoir un coût de prestation plus élevé

Il en va des contenus comme de tout autre produit : la qualité à un coût, qui ne peut être que largement supérieur à celui d’un contenu rédigé très rapidement. 

Un contenu de haute qualité coûte plusieurs centaines d’euros et c’est là son juste prix : vous achetez du temps, de l’expertise et du savoir-faire. Quel que soit le type de prestation que vous choisissez : gardez à l’esprit que vous en aurez “pour votre argent”. 

Prendre davantage de recul par rapport aux outils d’optimisation

Élaborer un bon contenu consiste tout simplement à approfondir correctement le sujet et à aller au bout de l’idée. Pas à ajouter des questions ou des mots “gratuitement”. Les outils d’optimisation SEO seront utilisés dans ce but qu’avec parcimonie et plutôt en dernière intention pour se rassurer avec un score élevé, ajouter si nécessaire une ou deux notions. 

Organiser sa rareté

Publier beaucoup, souvent, trop souvent c’est prendre le risque de perdre l’attention de ses lecteurs, qui forcément se lasseront. 

Publier peu mais mieux permet d’orchestrer chaque publication en la relayant sur les réseaux sociaux pour demander et attirer l’attention des internautes. Ils l’accorderont d’autant plus volontiers que la publication était effectivement attendue… car de qualité.

Prendre le temps de créer du contenu de qualité invite aussi à revenir à la notion fondamentale de pertinence. Choisir des sujets – et pas seulement des mots clés – bien les traiter et les mettre à jour si nécessaire, est une façon de parier sur la pérennité de ses contenus.

La démarche est notamment intéressante pour ceux qui n’ont que peu de temps à consacrer aux contenus : indépendants et petites structures par exemple. La qualité a un coût. Mais elle paie aussi.

L’arobase, un symbole de modernité ?  Derrière ce signe que nous utilisons tous les jours, une histoire étonnante, racontée par Marc Smith, paléographe et enseignant à l’Ecole des Chartes, dans La véridique histoire de l’arobase.

“Véridique histoire”, car bien de fausses hypothèses ont été suivies et explorées. L’arobase en tout cas n’est pas née avec l’informatique. Elle existait déjà bien avant ça…

Sommaire
1. Une origine comptable 2. Un héritage de l’écriture commerciale 3. Une fonction dans les adresses née du hasard 4. Un symbole multiple 5. En savoir plus sur l’arobase ?

Une origine comptable

D’après Marc Smith, le mot arroba viendrait de l’arabe puis du Castillan et désignerait une ancienne mesure ibérique : un quart de quintal précisément. Son utilisation est attestée en Espagne au Moyen- Âge (11e siècle). 

Le signe viendrait quant à lui d’une préposition stylisée dont la première trace remonte au XVIe, en Espagne, dans une lettre adressée de Séville à Rome par un marchand Italien. 

L’usage se serait ensuite répandu progressivement en Italie. Une arobase prépositionnelle était alors utilisée pour indiquer des prix unitaire ou des taux. Sa forme, la distinguant d’un simple “a”, visait à la rendre plus visible dans les écritures. 

Les marchands italiens jouaient alors un rôle clé en Europe, et ce depuis le XIIIe siècle. Ils avaient développé de grandes techniques de comptabilité, notamment la comptabilité en partie double. Leur système comptable s’est naturellement répandu dans toute l’Europe, diffusant par la-même le signe “@”.

La préposition italienne s’est progressivement transformée en signe mathématique, adopté dans d’autres pays, indépendamment de la langue. 

Dans les langues non romanes cependant, le signe a perdu sa queue au fil du temps… Jusqu’à ce que les Anglais lui redonnent à partir du milieu du 18e siècle.

Par communauté de langage et de culture, elle s’est naturellement transmise aux États-Unis… Jusqu’à se retrouver sur les machines à écrire de l’American Writing Machine Company à la fin du XIX°. Et jusqu’à nos claviers aujourd’hui.

Un héritage de l’écriture commerciale

Les premières machines à écrire de 1868 étaient plutôt destinées aux journalistes et écrivains. Les fabricants ont vite compris néanmoins que leur débouché principal n’était pas la presse, mais le commerce. 

L’arobase servait alors à indiquer des taux d’intérêt dans l’écriture commerciale.

Le premier clavier de machine à écrire destiné à utilisation commerciale et doté d’une arobase pour ces usages apparaît ainsi vers 1883. Et l’arobase est ainsi  devenue une touche présente en série sur les machines.

La touche “@” est restée sur les claviers d’ordinateurs, par simple transfert d’interface d’une technologie à une autre, du clavier de machine à écrire au clavier de l’ordinateur. 

La disposition des lettres en AZERTY ou QWERTY est elle-aussi directement héritée des machines à écrire. Elle servait à ralentir la frappe pour éviter que les baguettes les plus utilisées ne s’emmêlent. La même disposition a été conservée alors même qu’elle n’avait plus raison d’être, simplement parce que les gens les plus susceptibles d’utiliser les claviers d’ordinateurs étaient sans doute déjà habitués aux claviers des machines. Nos claviers ont ainsi hérité de contraintes techniques archaïques.

Une fonction dans les adresses née du hasard

En 1971, Raymond Samuel Tomlinson, informaticien, cherchait comment envoyer un message de machine à machine en liant le nom de la personne et le nom de la machine. 

L’arobase, présente sur le clavier donc, était dépourvue de fonction alphabétique. Elle a donc été choisie pour séparer et lier les deux informations. Le signe apparaît d’autant plus approprié pour une adresse qu’il se prononce déjà at (chez). 

L’arobase permettant la création d’une adresse : le premier courrier électronique était né. L’arobase aurait donc pris sa fonction actuelle un peu par hasard, ou par défaut.

Le signe avait néanmoins une fonction informatique : il commandait l’effacement de ce qui avait été écrit juste avant… Ce qui forcément a posé problème au début des adresses de messageries. 

Un symbole multiple

L’arobase illustre le rapport intime entre comptabilité et écriture. Elle symbolise ainsi à proprement parler l’ histoire d’Internet : une norme qui s’internationalise rapidement.  

Héritée du Moyen-Age, l’arobase s’est paradoxalement hissée en symbole de la modernité numérique : le MoMA de New-York l’avait même inscrit en 2010 a son catalogue des “icônes de la modernité” !

En savoir plus sur l’arobase ?

Un livre : La véridique histoire de l’arobase, Ecole nationale des chartes – 2023

Un podcast : La vraie histoire de l’@, dans Le code a changé, de Xavier de la Porte.

Avant mars 2024, le référencement local passait souvent en premier lieu par les fiches Google Business Profile (fiches Google Business ou fiches Établissement).

Suite au DMA, Digital Market Act, entré en vigueur le 6 mars, les services Google se sont vus séparés les uns des autres et mis sur un pied d’égalité (ou presque) avec les services concurrents. Le référencement local selon Google s’en est trouvé bouleversé. Comment organiser son référencement local dans ce contexte ? Le point sur la question.

Sommaire
1. L’autopreference déloyale de Google dénoncée par le DMA  2. Ce qu’implique le DMA pour Google Business Profile et Maps? 3. Faut-il encore s’intéresser à Google Business Profile et Google Maps ? 4. Comment optimiser son référencement local ? 5. Travailler son référencement local quand on est un e-commerce : et pourquoi pas ?

L’autopréférence déloyale de Google dénoncée par le DMA

L’Union Européenne dénonçait depuis des années la position anti-concurrentielle de Google Business Profile (ex Google My Business et ex Google Places). 

Le texte du DMA explique : “Le fait que les contrôleurs d’accès fournissent souvent le portefeuille de leurs services dans le cadre d’un écosystème intégré, auquel les fournisseurs de services accessoires tiers n’ont pas accès, du moins pas à des conditions égales, et le fait qu’ils puissent lier l’accès aux services de plateforme essentiels à l’utilisation d’au moins un service accessoire, les rend plus susceptibles d’étendre, des services de plateforme essentiels aux services accessoires, leur pouvoir de contrôleurs d’accès, au détriment du choix et de la contestabilité de ces services.”

L’affichage préférentiel des fiches Google Business Profile

Depuis 2010, les fiches d’établissement Google permettaient à toute entreprise ou organisation de travailler gratuitement son référencement local via un “pack local” comprenant informations et mini carte s’affichant à droite des résultats.

Une mise à jour de 2012 (Google Venice), a fait en sorte que ces fiches remontent de façon préférentielle pour les recherches locales. 

L’objectif était à l’époque “d’ouvrir la porte des premiers résultats de recherche aux petites entreprises et marques” en leur donnant la possibilité de se positionner sur un plus grand nombre d’intentions de recherche. 

Aux yeux du DMA, il s’agissait d’une pratique anticoncurrentielle : Google valorisait en effet ses propres services… Le DMA l’interdit désormais en ces termes :

“[…] Le contrôleur d’accès s’abstient d’accorder, en matière de classement, un traitement plus favorable aux services et produits proposés par le contrôleur d’accès lui-même ou par tout tiers appartenant à la même entreprise, par rapport aux services ou produits similaires d’un tiers, et applique des conditions équitables et non discriminatoires à ce classement”

L’adoption obligatoire de Gmail

Pour créer sa fiche Établissement, l’utilisateur devait forcément avoir ou créer une adresse Gmail. Pour laisser des avis également. 

Google favorisait encore une fois son propre système… dans son propre autre système. 

Avec le DMA, l’Europe remet ce fonctionnement en cause pour “éviter les pratiques d’autopréférence déloyale constatées”.

Un croisement abusif des données entre services Google

Google, comme tout “contrôleur d’accès” désigné par le DMA, ne pourra plus utiliser les données recueillies par l’une de ses applications pour une autre de ses applications sans consentement utilisateur précis

“Le contrôleur d’accès s’abstient de combiner les données à caractère personnel provenant de ces services de plateforme essentiels avec les données à caractère personnel provenant de tout autre service proposé par le contrôleur d’accès, ou avec les données à caractère personnel provenant de services tiers, et d’inscrire les utilisateurs finaux à d’autres services du contrôleur d’accès dans le but de combiner des données à caractère personnel, à moins que ce choix précis n’ait été laissé à l’utilisateur final et que ce dernier ait donné son consentement au sens du règlement (UE) 2016/679 […] 

C’est ce qui explique notamment, les demandes envoyées par Google à chaque utilisateur aux alentours du 6 mars : 

Ce qu’implique le DMA pour Google Business Profile et Maps

Ces obligations ont des répercussions immédiates sur le référencement local. 

Les services Google ne constituent plus un “écosystème fermé” par défaut, mais se voient redécoupés en services plus indépendants les uns des autres.

Faut-il encore s’intéresser à Google Business Profile et Google Maps ?

L’application Google My Business n’est plus disponible, mais les fiches Établissement demeurent. Elles se créent depuis la page d’accueil Google Search ou dans Maps. 

Qu’il s’agisse d’un établissement physique ou d’un service, les fiches Établissement permettent de présenter produits et services avec toutes les informations nécessaires aux potentiels visiteurs, physiques ou virtuels : adresse du site web, photos, horaires, informations clés, offres du moment ou articles courts à travers les Google Posts, réponses aux questions fréquentes. 

Pourquoi remplir sa fiche Établissement Google ?

Les fiches Établissement constituent un support de visibilité locale gratuit pour toute entreprise quelle que soit sa taille et son profil. Créer sa fiche Établissement (depuis son compte Google) permet d’avoir une occurrence de plus dans les résultats de recherche et de fournir en un résultat un maximum d’informations pratiques à l’utilisateur, gratuitement et facilement.

Le dispositif est évidemment incontournable pour les établissements recevant du public ou proposant des services de proximité.

Dans tous les cas, chaque fiche compte comme une page de site, à remplir aussi précisément que possible, selon les directives de Google, et avec les bons mots clés, pour l’optimiser. Google propose même un indicateur d’efficacité. 

Pourquoi inscrire son établissement sur Google Maps ?

Maps permet une recherche localisée et par typologies de services. Il fonctionne comme un moteur de recherche local ! Toute société pouvant s’y inscrire gagne à y être répertoriée : c’est gratuit. 

Maps permet même la diffusion d’annonces ciblées géographiquement et la possibilité d’analyser les performances de chaque type de clic. 

Google Maps s’est par ailleurs enrichi de nouvelles fonctionnalités courant 2023, associant intelligence artificielle et réalité augmentée (dans certaines grandes villes) pour offrir une expérience plus immersive. Parmi les derniers ajouts : 

Ces fonctionnalités sont l’occasion d’améliorer sa visibilité locale (ou “hyperlocale) et d’offrir une nouvelle expérience à sa clientèle. 

La note et les avis ressortent en premier sous le nom de l’établissement. Un autre moyen – indirect – de gagner en notoriété.

Peut-on être présent sur Maps sans adresse physique ?

Lens permet d’analyser des éléments pris en photos. Des dispositifs éphémères : pop-up store, installation, food-truck, peuvent être l’occasion d’y apparaître et de s’y faire remarquer. L’idéal évidemment est que la localisation et son objet aient du sens et s’inscrivent dans un dispositif narratif cohérent (partenariat avec un établissement accueillant du public par exemple) : qu’elles racontent l’histoire de votre marque, de vos produits, de ses valeurs.

Comment optimiser son référencement local ?

Si la fiche Google Business Profile à elle seule faisait une grosse partie du travail, il faudra désormais miser sur davantage de leviers pour augmenter sa visibilité locale au-delà de la fiche Établissement dans Maps…

Un site web complet et bien optimisé

Point de départ d’un bon référencement (local ou non), parfois pourtant négligé : un site optimisé point de vue SEO (y compris technique !), avec des contenus dédiés à l’aspect local. Pensez à y inclure des balises alt précises et des images bien nommées avant leur insertion, avec mention de la localisation si cela est pertinent.

Un store locator

Indispensable pour les enseignes disposant de plusieurs points de vente, le store locator crée une page indexable par point de vente. Ajoutez-y tous les détails nécessaires à vos clients sur chaque point de vente. Chaque page bien renseignée renforcera votre référencement local. 

Les avis clients

Les avis, quelle que soit la plateforme, sont aussi bons pour inspirer confiance  que pour le référencement. Avis Google, Facebook ou plateforme d’avis spécialisées : que vous proposiez service ou produits, des avis authentiques – et si possibles positifs -, ne pourront que renforcer votre imagede marque et la faire rayonner.  Les avis sont souvent ce qui ressort en premier sous le nom de l’enseigne, pour une recherche dans Maps comme dans l’affichage de la page Facebook dans les résultats organiques. Pour augmenter le nombre d’avis sur la plateforme de votre choix, vous pouvez ajouter un mailing automatique “Votre avis est précieux” à votre parcours client. 

Les annuaires web et plateformes de réservation par secteurs d’activités

Les annuaires spécialisés par domaine comme The Fork, Planity, Doctolib offre chacun une chance de plus de gagner en visibilité et en notoriété. 

Les applications de cartographie

Pensez au référencement sur les applications de cartographie ou d’aide à la conduite autres que Maps : Waze, Plans, Mappy, Here We Go, etc., dans le cas d’une stratégie drive-to-store (stratégie destinée à conduire en magasin).

Les réseaux sociaux

Facebook, Instagram, Tik-Tok : à condition de poster régulièrement des contenus de qualité et bien géolocalisés et dotés du hashtag local et du @ appropriés, les réseaux sociaux peuvent contribuer à votre visibilité locale.  

Exemple : de la même façon que quand vous êtes sur un salon, vous publiez en indiquant le lieu, #nomdusalon et @organisateur, vous pouvez à chaque publication ou presque miser sur les # et @ liés à la région, à condition que cela ait du sens avec votre activité ou le message du jour. 

Une simple page Facebook professionnelle, à jour, bien renseignée et exploitant tous les dispositifs pensés pour les professionnels, participera à votre visibilité locale en ligne. Vos posts sur cette page peuvent également émerger dans la SERP.

Le SEA géolocalisé

Les campagnes Google Ads permettent de cibler une zone spécifique. Elles peuvent augmenter rapidement la visibilité de vos points de vente ou de votre établissement.

Travailler son référencement local quand on est un e-commerce : et pourquoi pas ?

Sans indiquer d’adresse dans Maps, travailler son référencement local même sans adresse ou service peut être une bonne façon de valoriser une implantation ou savoir-faire local – autrement dit de valoriser son image de marque – pour l’aspect RSE notamment. Vos produits sont fabriqués localement ? Votre entreprise dynamise le tissu économique local ? Le faire savoir, ne serait-ce qu’en consacrant une page de votre site à ce sujet, améliorera votre visibilité locale, renforcera localement votre capital sympathie et le sentiment de proximité ou d’appartenance de vos clients. Et vous apportera peut-être même des retombées presse locales…

Le DMA chamboule tout mais déplace surtout les options et invite à multiplier les outils de référencement local. 

Pour ranker localement, deux solutions : 

En n’oubliant pas la base: travailler son site pour toujours mieux se conformer à l’EEAT et être ultra-pertinent sur les bonnes requêtes.

Six mois après l’arrivée de YOODA au sein d’Internet Factory, une autre marque de renom rejoint le groupe : SEO.fr, agence digitale de référence créée en 1998.

Avec l’acquisition de l’agence SEO.fr, Internet Factory renforce sa position d’acteur majeur du secteur de la stratégie digitale et du référencement. Cette opération stratégique de croissance externe intervient six mois après l’acquisition de YOODA, solutions Saas d’analyses SEO/SEA, montrant ainsi la volonté de Mikaël Priol, fondateur d’Internet Factory, de renforcer les expertises du groupe dans toutes les disciplines du référencement.

Un accompagnement digital 360°

Grâce à SEO.fr, le groupe Internet Factory se dote d’une expertise dans chacun des 4 piliers du SEO (optimisation technique avec SEO.fr, popularité avec Netlinking.fr, contenu avec contenu.fr et stratégie avec YOODA). Sous la bannière SEO.fr, Internet Factory peut désormais déployer sa mission en s’appuyant sur les outils YOODA pour proposer un accompagnement digital 360°, aux entreprises souhaitant réveiller leur visibilité en ligne,

Une stratégie à l’international

Depuis 2022, Netlinking.fr a pris un virage en devenant bien plus qu’une plateforme de liens et agence de netlinking : une agence SEO avec un accompagnement complet.” explique Mikaël Priol, fondateur du groupe. “Le rapprochement avec l’agence SEO.fr est le prolongement de cette stratégie. Au-delà des synergies évidentes avec les marques du groupe, SEO.fr apporte notamment une dimension internationale et l’expertise en SEA, création de sites et formation qui faisait défaut à Netlinking.fr pour développer son activité à destination des grands comptes.”