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Interviews
Yooda
27 février 2015
5 octobre 2023

Bonjour Jean. En cette période où le cinéma est dans l’actualité, je t’ai contacté pour que tu nous parle de Ciné Pedia. Pour commencer peux-tu te présenter, ainsi que Ciné Pedia ?

Jean d'Alessandro - expert SEO & cinéphile

Depuis ma tendre enfance, je suis passionné de cinéma.
Un jour j’ai rencontré de jeunes réalisateurs qui m’ont alerté sur leur difficultés à se faire connaitre faute de budget. J’ai donc tout simplement eu l’idée de mettre mes compétences en tant qu’Expert SEO et l’expérience acquise lors de la mise en place de nombreuses stratégies pour des clients pour créer un portail dédié au cinéma (Cine Pedia) dans lequel il leur serait possible de faire gratuitement leur auto promotion.

 

 « La plus grande difficulté réside dans le duplicate content. »

 

Il y a-t-il des spécificités SEO dans l’univers du cinéma ?

La concurrence y est féroce, bien qu’il n’y ait que quelques très grosses structures, avec leurs avantages et leurs défauts, le web pullule de blogs et sites dédiés au cinéma.
La plus grande difficulté réside dans le duplicate content. Les synopsis étant soumis à des règles éditoriales imposées par des productions, tous les sites proposent les mêmes synopsis. Les derniers algorithmes de Google (Panda et Pingouin) ont eu impact colossal sur de nombreux sites dont Cine Pedia qui venait de voir le jour. Alors que nous avions atteint les 2.500 visiteurs jours en seulement quelques semaines, notre visibilité a été réduite de près de 80%.

Il a donc été prioritaire d’ouvrir le contenu aux contributeurs avec des avis critiques, des commentaires, des actus personnalisées ou encore des bandes annonces, ce qui nous a permis de retrouver une partie de notre audience.

 

 « Le plus difficile n’est pas l’acquisition de membres mais bien la fidélisation de ceux-ci. »

 

Cinépédia est un site communautaire. Comment fait-on pour attirer et créer une communauté ?

Le plus difficile n’est pas l’acquisition de membres mais bien la fidélisation de ceux-ci. Une technique simple pour trouver « les bons membres », ceux qui collaborerons au remplissage de Cine Pedia, qui deviendrons des contributeurs influents est de fouiller les réseaux sociaux (Fb, GG+ et Tw sont d’excellents sites de fouilles). Ce travail est extrêmement chronophage et demande une maitrise totale du projet. Chaque profil approché doit avoir été « étudié » afin de lui prouver que nous l’avons retenu pour son profil proche de notre philosophie. L’investissement humain ou financier dans cette recherche de qualité est sans aucun doute le parent pauvre de nombreuses entreprises voulant se constituer un panel d’influenceurs. Lorsque le membre est acquis il faut encore garder contact à titre « privé » afin de lui confirmer qu’il n’est pas là par hasard.

Garder une relation exclusivement basée sur les échanges automatiques du site peut s’avérer catastrophique alors que répondre via Outlook avec une adresse personnelle spécialement dédiée à ce poste humanise et pérennise la relation.

 Ciné Pédia - encyclopédie communautaire du cinéma

 

Est-il possible de monétiser intelligemment un site communautaire ?

Les monétisations peuvent être multiples, les principales étant toujours publicitaires. Régies média, Adsenses, vente d’espace en direct peuvent être économiquement rentables, encore faut-il avoir une forte audience. D’autres solutions existent comme par exemple les « freemiums » stratégie commerciale associant une offre gratuite, en libre accès, et une offre « Premium », haut de gamme, en accès payant comme le fait Linkedin ou Viadeo.

Chez Cine Pedia nous avons voulu innover en proposant un outil original basé sur le cinéma : TrailR
Au travers d’une bande annonce, des questions sont posées aux internautes (la majorité des réponses sont présentes dans l’affichage ou dans la bande annonce). Seuls les internautes ayant été jusqu’au bout de la vidéo peuvent accéder au formulaire de participation, ce qui fait de TrailR un des rares outils à imposer le visionnage complet.

Pour valider son inscription, les internautes doivent visiter le site de l’annonceur, ce qui dans certains cas peut faire monter les visites à plusieurs milliers par jour.

Enfin, TrailR est basé sur le Buzz, en invitant un de ses amis Facebook à participer, l’internaute est associé à ceux-ci en tant que parrain : si un de ses amis remporte le cadeau, il reçoit le même cadeau. Cet outil peut se décliner dans d’autres secteurs que le cinéma : événements, spectacles, ouvertures de restaurants, inaugurations,..

Cine Pedia a également mis en place un système Win-Win permettant aux sites partenaires de recevoir gratuitement des budgets publicitaires sur base des membres apportés. Un code spécifique au partenaire permet d’identifier ses filleuls sur lesquels il recevra 3€ de pub par membre apporté + une commission sur tous les points générés par ceux-ci lors de leur remplissage.

 

Je sais que tu as beaucoup aidé la communauté SEO, au sein de SEO Camp ou individuellement. Comment peut-on donner un coup de pouce à Ciné Pedia ?

Cela fait effectivement près de 12 ans que je tente d’évangéliser la profession en Belgique, en informant gratuitement les entreprises sur les possibilités du web mais aussi sur les dérives de ce nouveau métier qui a vu naitre de nombreuses arnaques. C’est pour cette raison que j’ai rejoint le SEOCAMP depuis ses débuts, car sa philosophie rejoint la mienne : transparence et qualité.
Pour le coup de pouce, c’est super sympa 🙂

Je suis persuadé que l’avenir est au partage, raison pour laquelle tous les contributeurs de Cine Pedia peuvent gratuitement faire leur pub sur leur profil mais aussi augmenter leur audience et liens backlinks depuis les fiches de film ou d’acteurs qu’ils créent sur Cine Pedia. Ces liens sont de qualité et peuvent pointer sur leur site/blog, leur page Facebook, Twitter ou encore Google+. Aucun autre site ne l’as encore fait aujourd’hui.

Avec plus de contributeurs, nous pourrions atteindre une audience plus importante et soutenir les très nombreux réalisateurs de court-métrages qui n’attendent qu’une opportunité pour se distinguer. N’oublions pas que les Spielberg, Besson et autres Tarantino ont tous commencé par un court-métrage.

 

 

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